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30 aliments pour bien nourrir vos muscles

 

Comment nourrir ses muscles ? Vaste question aux réponses complexes pour les profanes. De l’ananas au poivron rouge en passant par les anchois et la viande de chevreuil, MensHealth.fr a sélectionné une trentaine d’aliments aux intérêts certains pour développer vos muscles.

1/ L’ananas :
Bourré de bromélaïne, une enzyme qui digère les protéines, l’ananas est aussi très efficace pour réduire les inflammations des tissus et des muscles. C’est donc un encas idéal après une session de musculation.

2/ Les graines de tournesol :
En plus d’être une très bonne source de protéines, ces graines sont pleines de nutriments bons pour vos biscotos, tels que la vitamine E, un antioxydant qui peut empêcher les dommages des radicaux libres entraînés par l’exercice. Vous avez un petit creux ? Mangez-en une poignée.

3/ Les maquereaux :
Les aliments Oméga 3 sont bons pour les muscles, surtout quand ils sont issus des graisses de poisson. Ils réduisent l’effondrement des protéines causé par l’exercice. Pour construire du muscle il faut stocker de nouvelles protéines plus rapidement que votre corps ne les brûle. Le maquereau est un des poissons les plus riches en Oméga 3.

4/ L’huile d’olive :
L’huile d’olive, c’est de la vie liquide  ! La graisse monosaturée qu’elle contient stoppe l’effondrement des tissus des muscles et peut aussi protéger vos articulations. Justement tout ce dont vous avez besoin après votre entraînement  !

5/ Le soja
Rien à voir avec les pousses de haricots Mungo, qu’on appelle par erreur « pousses de soja », le vrai soja est une des meilleures sources de protéines végétales. Pauvre en graisse, il contient tous les acides aminés essentiels au développement des muscles.

6/ La viande de chevreuil
La viande maigre de nos amis à quatre pattes est riche en protéines et en vitamines B 12 sans lesquelles votre corps ne peut utiliser les protéines correctement. Achetez-la tranchée pour en faire des burgers, à moins que vous ne préfériez aller dans le bois le plus proche pour chasser le chevreuil à mains nues… Heu, en fait, non.

7/ Le café
Le chemin le plus rapide vers le pays de « plus de muscles » (et incidemment vers les toilettes) est l’expresso. Selon une étude de l’université de Géorgie, la caféine améliore l’endurance en soulageant les douleurs musculaires. Résultat  : vous pouvez vous entraîner plus longtemps  !

8/ Les oeufs
En plus de contenir tous les acides aminés essentiels à la construction et à la réparation des muscles, les jaunes d’œufs sont riches en vitamines D nécessaires à la bonne santé des tissus musculaires. De parfaits champions du petit-déjeuné.

9/ Le bœuf bio nourri à l’herbe
Rien n’est meilleur pour les muscles que les protéines de bœuf  ! Riche en créatine, le bœuf accroît la masse musculaire, réduit les graisses et améliore l’endurance. Assurez-vous de bien acheter de la viande nourrie à l’herbe, plus riche en acide linoléique que celle des ruminants nourris au foin.

10/ Le brocoli
Ne faites pas la grimace  : ces petits bonzaïs sont pleins de vitamines C  ! Une étude américaine a montré que de fortes doses de vitamines C avant et après un exercice physique réduisaient les douleurs musculaires. Faites-les à la vapeur…

11/ Le curcuma
Des chercheurs de l’université d’Atlanta ont découvert que le curcuma activait la croissance des cellules, ce qui facilite la réparation et le développement des muscles après une blessure.

12/ Le lait entier bio
Un verre de lait entier est riche en acides linoléiques, ce qui fait fondre les graisses et conserve les muscles, selon une étude du Journal of Nutrition. Laissez donc le lait écrémé à votre copine…

13/ Le gingembre
Pour prévenir les raideurs, assaisonnez vos repas avec ce réducteur d’inflammation. Une étude du Journal of Medicinal Food a découvert que le gingembre est plus efficace pour soulager les douleurs musculaires que l’aspirine.

14/ Les anchois
Soit on les aime, soit on les déteste. Une chose est sûre, ils sont remplis d’Oméga 3. Qui plus est, en coller un sous le bureau de votre boss procure un sentiment d’allégresse, ce qui a des vertus antidépressives indéniables quoi que temporaires…

15/ Le cresson
Cette super nourriture est bourrée de fer, ce qui réduit la fatigue musculaire causée par des exercices intenses. Le cresson est aussi riche en vitamines C. Pour vivre dangereusement  : mélangez-le à d’autres feuilles de salade…

16/ Le quinoa
Oubliez les féculents standards, optez pour le quinoa. Cette graine originaire du Pérou est une des rares sources végétales de protéines complètes. En d’autres termes, elle contient tous les acides aminés nécessaires au corps sans la graisse des protéines animales. Cela n’a pas tellement de goût mais hé, on ne peut pas tout avoir  !

17/ Le kiwi
La vitamine C est impliquée dans la formation du collagène qui participe à garder vos muscles et vos articulations forts et sains. Un kiwi de taille normale contient quelque 74 mg de cette vitamine surpuissante.

18/ Le poivron rouge
Les poivrons sont riches en vitamines C, un antioxydant puissant qui participe à la guérison des muscles en empêchant les dommages des radicaux libres. Les poivrons rouges contiennent 60 % de vitamines C de plus que les verts.

19/ Le tahiné
Cette crème de graines de sésame est blindée de zinc, un minéral qui joue un rôle dans la croissance des cellules ainsi que dans la synthèse de l’ADN et des protéines. Sur des toasts à la place du beurre le matin, c’est parfait. Bon, ça colle un peu aux dents.

20/ La dinde
L’oiseau des fêtes contient de la glutamine, un acide aminé qu’on trouve dans les tissus musculaires. La glutamine facilite la synthèse des protéines, et donc accroît la masse musculaire. N’oubliez pas d’arroser la dinde pendant la cuisson ou vous risquez d’être encore en train de mâcher à Pâques.

21/ Le yaourt aux probiotiques
Les probiotiques accroissent le nombre de bonnes bactéries dans les intestins. C’est bon pour la digestion des protéines tout comme pour l’absorption d’autres nutriments importants pour les muscles.

22/ La ricotta
Ce fromage, ami de la pizza, est fabriqué à base de protéines de petit-lait, un aliment riche en acides aminés qui boostent la croissance des muscles. Ajoutez-le aux œufs brouillés pour une omelette, utilisez-le à la place du beurre sur les tartines du matin, ou encore mixez-en un peu avec des fruits frais.

23/ La papaye
Ce fruit juteux contient de la papaïne, qui permet de réduire les protéines en composants facilement assimilables. Servir en dés saupoudrés de gingembre et arrosés de citron vert.

24/ La spiruline
Cette algue verte est blindée de nutriments  ! Composée à 65 % de protéines, c’est aussi une source de bêta-carotène, antioxydant important pour la récupération des muscles après l’effort. Ajoutez-en à votre jus de fruits frais le matin. Boire de l’eau de mare n’est pas tout à fait la même chose, eh non…

25/ Le beurre d’amandes
Le beurre d’amandes ajoute un punch protéinique à la nourriture. Très riche en magnésium, cet aliment aide les muscles à se contracter. C’est très bon avec les salades ou encore en tartine sur le corps d’une femme…

26/ L’eau
Les muscles sont composés à 80 % d’eau. Les garder hydratés joue donc un rôle clé dans leur développement. Même un taux de déshydratation minime peut entraver de manière significative vos performances et la récupération.

27/ Le concombre
La peau du concombre contient de la silice, un composant essentiel pour avoir des tissus musculaires sains.

28/ Les épinards
Vos muscles ont besoin de verdure, et notamment d’épinards, source d’octocosanol. Cette substance augmente la force musculaire et l’endurance. Les épinards sont aussi riches en vitamines E, un antioxydant puissant.

29/ Le jus de cerise
Une étude du British Journal of sport Medicine a constaté que le jus de cerise réduisait les douleurs musculaires et les dommages causés par des exercices prolongés. L’étude a aussi mis en lumière une amélioration de la force musculaire chez les personnes qui buvaient du jus de cerise.

30/ Les germes de blé
Ce germe n’est pas un virus mais un aliment très riche. Grâce à sa haute teneur en chrome, il améliore l’absorption des glucides par les cellules des muscles. Résultat  : de l’énergie supplémentaire pour être au top pendant votre séance. Le germe de blé est aussi riche en arginine, un acide aminé nécessaire à la production de monoxyde d’azote qui augmente la circulation de sang dans les muscles.

 
   
     
     

 Il est temps, dites-vous, de vous remettre en forme. Comment s'entraîner, quels en sont les bienfaits santé et les trucs pour ne pas lâcher? Pas si simple! La Presse vous lance sur quelques pistes et vous présente 10 affirmations - vraies ou fausses - sur l'entraînement.

1. On élimine les toxines par la sueur.

FAUX

Lors d'une activité physique intense, on transpire un bon coup, c'est vrai. Durant un effort extrême, des personnes sécrètent jusqu'à 3 litres de sueur par heure! «Ça fait sortir le méchant», entend-on. Cela dit, la sueur n'est rien d'autre que de l'eau et des minéraux (électrolytes). Pas de toxines! Une étude menée en 1962 le confirmait déjà. «Qu'est-ce qu'une toxine? C'est tout simplement ce qui est toxique pour notre corps, comme les métaux lourds tels que le mercure et le plomb», indique Pierre-Mary Toussaint, kinésiologue et coauteur du livre Mythes et réalités sur l'entraînement physique. «Le foie et les reins sont les grands filtres de l'organisme, pas la sueur par l'activité physique.» La fonction de la sueur: la thermorégulation, pas la détoxication.

 

2. Pour une bonne santé, on doit bouger 150 minutes par semaine.

VRAI et FAUX

Selon les nouvelles directives canadiennes en matière d'activité physique, «pour favoriser la santé, les adultes âgés de 18 à 64 ans devraient faire chaque semaine au moins 150 minutes d'activité physique aérobie d'intensité modérée à élevée par séances d'au moins 10 minutes». Il faut pour cela transpirer un peu et respirer plus fort (modéré) ou transpirer et être essoufflé (élevé).

«On laisse croire qu'il y a un seuil sous lequel bouger ne vaut rien et au-dessus duquel c'est la félicité. C'est plus complexe», nuance Guy Thibault. Docteur en physiologie de l'exercice, il est chercheur à la Direction du sport et de l'activité physique, du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. «Pour une personne sédentaire qui augmente un peu son niveau d'activité physique, sans atteindre les normes, les bienfaits sont déjà énormes.»

À l'inverse, la personne qui bouge déjà ne bouge pas forcément assez, avance-t-il. «On mise beaucoup sur l'aptitude cardiovasculaire, mais plusieurs déterminants de la condition physique sont tout aussi importants, comme la force et l'endurance musculaire, la flexibilité, la santé osseuse. La natation et le cyclisme, c'est génial pour votre santé cardiovasculaire, mais c'est bon à rien pour votre santé osseuse, parce que le corps est soutenu.» La clé? Varier les activités pour une condition physique optimale.

3. Les courbatures sont nécessaires à l'entraînement.

FAUX

Les courbatures sont des douleurs musculaires, généralement sans gravité, qui surviennent environ 48 heures après un exercice intense et inhabituel, par exemple une longue randonnée en descente. Elles sont fréquentes après une période d'inactivité. Nécessaires pour autant, les courbatures? Au contraire. Elles nuiraient même à la performance, parce que le corps met alors plus de temps à récupérer et donc plus de temps à s'améliorer. Elles augmentent aussi le risque de blessures si on exige trop de ses muscles déjà affligés.

Comment prévenir? «Le moyen le plus efficace pour prévenir les courbatures est de ne jamais faire un exercice d'une longue durée ou d'une grande intensité sans s'y être préparé par une progression lente et bien dosée», écrit Guy Thibault dans son livre Entraînement cardio sports d'endurance et performance. On devrait incorporer les nouveaux exercices sur une période d'une à deux semaines.

Le mal est fait? On réduit le volume et l'intensité de l'entraînement et on mise sur des sports complémentaires. On nage un peu après un marathon, par exemple. Si les massages ont parfois un effet positif, «la cryothérapie, les étirements, l'homéopathie, les ultrasons et les courants électriques n'atténuent pas les courbatures ni les autres symptômes qui y sont associés», indiquent François Gazzano et Guy Thibault sur Savoir-Sport.org.

4. Grâce à la musculation, on maigrit à des endroits précis du corps.

FAUX

Des redressements assis pour un ventre plat? Cette fausse croyance perdure, semble-t-il. Chez Kino-Québec, les experts expliquent: «Il n'est pas possible de faire fondre la graisse d'une région donnée du corps en effectuant des exercices sollicitant les muscles de cette région. Pour que l'exercice puisse faire maigrir localement, il faudrait que les muscles utilisent comme carburant le gras provenant des réserves voisines de graisse. Or, il n'y a pas d'échanges directs.» Les muscles abdominaux n'utilisent pas le gras sous-cutané d'un ventre bedonnant. Même chose pour les muscles fessiers et la culotte de cheval. «Pour maigrir, il n'y a pas de recette miracle: il faut une balance énergétique négative, soit dépenser plus d'énergie que l'on en consomme», souligne Pierre-Mary Toussaint.

5. On ne boit jamais trop d'eau.

FAUX

Dans des cas extrêmes - et rarissimes -, il arrive que trop boire d'eau puisse être dangereux, voire mortel. On parle alors d'hyponatrémie. Le phénomène se produit pendant des épreuves d'endurance de longue distance (sur plusieurs heures) et survient le plus souvent chez les sportifs mal préparés ou mal informés. Rarement l'élite. Quand le corps contient trop d'eau, la concentration de sodium, en étant diluée, devient trop faible, ce qui cause un déséquilibre sanguin.

Une étude publiée en 2005 dans le New England Journal of Medicine a révélé que, parmi 488 coureurs ayant participé au marathon de Boston en 2002, 13% souffraient d'hyponatrémie en fin de course. Au marathon de Londres en 2003, une autre étude a montré que 11 coureurs ont souffert d'hyponatrémie.

Comment la prévenir? La quantité d'eau consommée ne devrait pas excéder celle de l'eau dépensée (en sueur et urine). Aussi, les sportifs sont désormais invités à boire selon leurs signaux de soif, ce qui ne fait pas l'unanimité. Boire des boissons énergétiques, qui contiennent des électrolytes, peut aider à prévenir le manque de sodium. Si on est plus lourd après une séance d'entraînement qu'avant, c'est peut-être qu'on a trop bu...

6. La musculation augmente le métabolisme de base.

FAUX

«On a longtemps cru que la musculation augmentait le métabolisme de base, mais l'effet est si minime qu'il est imperceptible, indique Pierre-Mary Toussaint. Pour un kilo de muscles gagné à l'entraînement, on brûle à peine 15 calories de plus par jour.» Trois fois rien.

7. L'acide lactique (lactate) fait mal.

FAUX

Le lactate, sel de l'acide lactique, est accusé à tort de plusieurs maux chez les sportifs: douleur musculaire pendant l'effort, crampes, courbatures. «Il existe plusieurs types de fatigue musculaire, c'est un phénomène complexe qu'on comprend encore mal. Mais le lactate n'est pas en cause», indique le kinésiologue Pierre-Mary Toussaint. Des études ont d'ailleurs montré qu'il peut y avoir présence de lactate sans douleur. L'inverse est tout aussi vrai.

8. Bouger à moins de 50% de son VO2 max: ce n'est pas assez!

VRAI

Pour voir une amélioration de sa capacité cardiorespiratoire et musculaire, on doit s'entraîner à au moins 50% de son plein potentiel. «Si on pédale lentement en lisant ou qu'on marche sur un tapis roulant tout en jasant allègrement, c'est qu'on s'entraîne à moins de 50% de sa capacité cardiovasculaire maximale. Mieux vaut réduire le temps passé au centre de conditionnement et y mettre un peu plus d'intensité», recommande Guy Thibault.

9. S'entraîner empire un rhume.

FAUX

«L'entraînement cardio à intensité moyenne n'empire pas les symptômes du rhume», écrit Guy Thibault dans Entraînement cardio - sports d'endurance et performance au terme d'une étude menée auprès de 34 jeunes adultes d'aptitude aérobie moyenne qui se sont entraînés 1 jour sur 2 pendant 10 jours (40 minutes, 70% du VO2 max), 16 autres se sont abstenus. «Tous avaient été exposés au rhinovirus et avaient contracté une infection des voies respiratoires supérieures. Il n'y avait aucune différence significative dans l'intensité des symptômes entre les deux groupes.» On continue donc de s'entraîner si les symptômes sont légers (écoulement nasal, léger mal de gorge). Par contre, si la toux est grasse, si la respiration est difficile et s'il y a courbatures, on prend une pause de quelques jours.

10. Pour s'améliorer, mieux vaut favoriser l'entraînement intermittent.

VRAI

L'entraînement intermittent consiste en une alternance de courtes périodes de repos et d'effort intensif. «C'est la clé de la préparation physique, la formule la plus efficace pour améliorer les déterminants de la performance sportive», souligne Guy Thibault. On s'améliore davantage et plus rapidement qu'au cours d'un entraînement en continu, selon les études. Pourquoi? Les moments de repos permettent un renouvellement de l'énergie en vue de l'effort suivant. «En retardant la fatigue, on parvient à passer plus de temps à une intensité élevée, dit-il. Même les plus grands athlètes font de l'entraînement intermittent.» Mieux encore: on brûle davantage de calories pour le même temps passé à bouger. Des intervalles courts, 30 secondes par exemple, seraient particulièrement efficaces.

Comment choisir sa salle de sport?

Proximité

«S'il faut traverser la ville pour s'y rendre, on risque de rapidement laisser tomber», note Guy Thibault.

Horaire

De plus en plus de centres offrent des heures d'ouverture d'une grande amplitude. Certains sont même ouverts 24h sur 24.

Services

Y a-t-il une garderie, un bar santé, un sauna?

Formation

Idéalement, les entraîneurs devraient avoir un diplôme en kinésiologie. «Ça ne garantit pas leurs compétences, mais un minimum de connaissances», dit Pierre-Mary Toussaint.

Ambiance

On prête attention aux lumières (trop aveuglantes?), à la musique (trop forte?), à la qualité des appareils (fonctionnent-ils adéquatement?), à la clientèle (sera-t-on à l'aise parmi ces gens?).

Prix

Les tarifs oscillent entre 30$ et 120$ par mois, selon les endroits et les programmes. Souvent, il est préférable de s'abonner à l'année. On s'informe sur les promotions, mais on ne s'abonne pas sur un coup de tête.

Entraînement réussi

Diversité

Selon nos intérêts, on s'informe sur les cours de groupe et les installations (courts de tennis, piscine, etc.).

Assiduité

«La clé? Le plaisir. On choisit une activité qui nous plaît», dit Guy Thibault.

Intensité

«Plus l'intensité de l'entraînement est élevée, plus nos capacités cardiovasculaires et musculaires s'améliorent. Si on est sédentaire, on commence par adopter un mode de vie actif; un entraînement trop intense nous portera à être plus économe dans notre quotidien.»

Variété

«On varie les paramètres [flexibilité, force musculaire, cardio, etc.] sur lesquels on travaille au cours d'une même séance.» C'est impossible? On varie alors les activités selon les saisons.

 
   
 

Arachide

Arachide
 

Nom commun : arachide.
Nom scientifique :
Arachis hypogaea.
Famille :
fabacées (synonyme : légumineuses ou papilionacées).
 

POURQUOI METTRE L’ARACHIDE AU MENU?
  • Elle confère une saveur unique à une foule de plats.
  • Elle peut remplacer, en tout ou en partie, les viandes et les poissons.
  • C’est une source de protéines et de « bons gras ».
  • Elle fournit amplement de vitamines et de minéraux précieux pour notre santé.

Profil santé

L’arachide est très populaire en Amérique du Nord, qu’elle soit nature, rôtie ou en tartinade. On croit souvent que l’arachide est une noix, mais en réalité il s’agit d’une légumineuse au même titre que les haricots. L’arachide est d’ailleurs une excellente source de protéines, bien que ces dernières soient moins complètes que les protéines animales.

Principes actifs et propriétés

Maladie cardiovasculaire. Des études épidémiologiques associent une consommation régulière d’arachides à une diminution du cholestérol sanguin1 et du risque de maladie cardiovasculaire2. Une étude clinique de 30 semaines sur l’effet d’une consommation régulière d’arachides a démontré une amélioration de plusieurs paramètres sanguins favorables à la santé cardiovasculaire, tels que les concentrations sanguines de magnésium, de folate, de vitamine E, de cuivre et d’arginine (un acide aminé)3. Par ailleurs, les matières grasses de l’arachide sont principalement de « bons gras » pour la santé cardiovasculaire (monoinsaturés et polyinsaturés). De plus, l’arachide contient des phytostérols, des composés ayant une structure similaire à celle du cholestérol des produits d’origine animale, mais qui se sont révélés bénéfiques sur le plan de la santé cardiovasculaire4,5. Le beurre d’arachide contient environ 50 mg de phytostérols par portion de 32 g (2 c. à table), et l’arachide rôtie à sec peut en contenir environ 42 mg par portion de 37 g (60 ml)6. Une méta-analyse de 41 essais cliniques a révélé que la prise de 2 g par jour de phytostérols réduisait de 10 % le taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) : cette réduction pouvait atteindre 20 % dans le cadre d’une diète faible en gras saturés et en cholestérol7. Cette quantité de 2 g par jour est pratiquement impossible à atteindre seulement par l’alimentation, et Santé Canada ne permet pas pour le moment la commercialisation d’aliments enrichis en phytostérols. Toutefois, les phytostérols présents naturellement dans les aliments demeurent intéressants pour la santé cardiovasculaire. Enfin, le resvératrol8 est un autre composé de l’arachide qui s’est révélé bénéfique dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Lorsque l’arachide entre en contact avec certains micro-organismes, la production de resvératrol devient très élevée, mais une étude en a néanmoins détecté jusqu’à 1,79 μg / g dans diverses arachides américaines n’ayant eu aucun contact avec des micro-organismes9. Cette quantité se compare à celle de certains raisins, mais demeure plus faible que celle du vin, une source très élevée de resvératrol. Le resvératrol de l’arachide n’a toutefois pas encore été très étudié chez l’humain.

Cancer. Une étude prospective, bien que comportant quelques limites, a associé la consommation de deux portions ou plus d’arachides par semaine à un risque moins élevé de cancer colorectal chez la femme10. L’arachide contient par ailleurs certains composés qui seraient potentiellement bénéfiques dans la prévention du cancer. On compte notamment les phytostérols : des études in vitro et chez l’animal leur ont attribué la capacité de diminuer la croissance de cellules cancéreuses du sein, du côlon et de la prostate11. Chez l’humain, les phytostérols sont associés à une diminution du risque de cancer du poumon12. Tel que mentionné précédemment, l’arachide contient aussi du resvératrol, un antioxydant qui aurait la capacité de se transformer en un composé anticancer appelé piceatannol. Cette transformation se ferait par un enzyme contenu justement dans les tumeurs cancéreuses13. D’autres études sont toutefois nécessaires afin d’analyser davantage l’ensemble de ces composés de l’arachide en lien avec la prévention du cancer.

Diabète de type 2. Une vaste étude épidémiologique a démontré que la consommation fréquente de beurre d’arachide (au moins 5 c. à table par semaine) était associée à un risque plus faible de développer un diabète de type 2 chez la femme. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer ces bienfaits, tels que le contenu en fibres et en magnésium, deux éléments considérés bénéfiques dans la prévention du diabète14.

Calculs biliaires. Des études épidémiologiques ont associé la consommation régulière d’arachides à une diminution du risque de calculs biliaires chez l’homme15 et du risque d’ablation de la vésicule biliaire chez la femme16. Ces effets pourraient être attribuable aux divers composés bénéfiques des lipides sanguins, tels que les « bons gras » (mono et polyinsaturés), les fibres alimentaires, les phytostérols ou encore le magnésium.

Autres propriétés

L’arachide est-elle antioxydante? Fortement : l’arachide a un indice TAC de 1 171 umol/37 g.
L’arachide est-elle acidifiante? Modérément : L’indice PRAL de 100 g d’arachides natures est de 8,3.
L’arachide a-t-elle une charge glycémique élevée? Un peu : la charge glycémique de 37 g d’arachides est de 1

Nutriments les plus importants

Voir la signification des symboles de classification des sources des nutriments

Arachides et prise de poids : un mythe démenti
Plusieurs personnes ont tendance à limiter leur consommation d’arachides par crainte que leur teneur calorique élevée n’engendre une prise de poids. Or, des études ont démontré que le fait d’incorporer à l’alimentation habituelle une consommation régulière d’arachides entraînait relativement peu de risques de prise de poids21. Cela pourrait notamment s’expliquer par un sentiment de satiété21,22 et une augmentation du métabolisme21 suivant la consommation d’arachides.

Excellente source Zinc. L’arachide rôtie à l’huile est une excellente source de zinc pour la femme et une bonne source pour l’homme, leurs besoins étant différents. L’arachide rôtie à sec en est une bonne source. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

Excellente source Manganèse. L’arachide est une excellente source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Excellente source Cuivre. L’arachide est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Excellente source Vitamine B3. L’arachide est une excellente source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, cette vitamine participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons. Elle collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Bonne source Phosphore. L’arachide est une bonne source de phosphore (voir notre fiche Palmarès des nutriments Phosphore). Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Bonne source Magnésium. L’arachide rôtie à sec est une bonne source de magnésium. L’arachide rôtie à l’huile en est une bonne source pour la femme et une source pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

Bonne source Vitamine E. L’arachide rôtie à sec est une bonne source de vitamine E. L’arachide rôtie à l’huile en est une source. Antioxydant majeur, la vitamine E protège la membrane qui entoure les cellules du corps, en particulier les globules rouges et les globules blancs (cellules du système immunitaire).

Source Potassium. L’arachide rôtie à sec est une source de potassium. Dans l’organisme, il sert à équilibrer le pH du sang et à stimuler la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant ainsi la digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles, incluant le coeur, et participe à la transmission de l’influx nerveux.

Source Fer. L’arachide est une source de fer pour l’homme. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

Source Sélénium. L’arachide rôtie à sec est une source de sélénium. Ce minéral travaille avec l’un des principaux enzymes antioxydants, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Source Vitamine B1. L’arachide est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, cette vitamine fait partie d'un coenzyme nécessaire à la production d'énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l'influx nerveux et favorise une croissance normale.

Source Acide pantothénique. L’arachide est une source d’acide pantothénique. Aussi appelé vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine.

Source Vitamine B6. L’arachide est une source de vitamine B6. Cette vitamine, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse des neurotransmetteurs. Elle collabore également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

Source Folate. L’arachide est une source de folate. Le folate (vitamine B9) participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme elle est nécessaire à la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.

Source Fibres alimentaires. L’arachide est une source de fibres. Les fibres alimentaires, qui se retrouvent seulement dans les produits végétaux, regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par l’organisme. En plus de prévenir la constipation et de diminuer le risque de cancer du côlon, une alimentation riche en fibres peut contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires, au contrôle du diabète de type 2 et de l’appétit17. Rappelons qu’il est recommandé de consommer 25 g de fibres par jour pour les femmes de 19 ans à 50 ans, et 38 g par jour pour les hommes du même groupe d’âge18.

Que vaut une « portion » d’arachide?
Poids/volume Arachides rôties à sec, 37 g/60 ml Arachides rôties à l’huile, 34 g/60 ml
Calories 217 196
Protéines 8,8 g 8,9 g
Glucides 8,0 g 6,4 g
Lipides 18,4 g 16,6 g
-saturés 2,6 g 2,3 g
-monoinsaturés 9,1 g 8,3 g
-polyinsaturés 5,8 g 5,3 g
-oméga-3* 0 g 0 g
Cholestérol 0 mg 0 mg
Fibres alimentaires 3,0 g 2,5 g

Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
*EPA, DHA et acide alpha-linolénique

Précautions

Allergie à l’arachide. L’arachide fait partie de la liste des principaux allergènes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)19. L’allergie à l’arachide peut être grave et une quantité minime peut entraîner un choc anaphylactique. Les personnes allergiques doivent éliminer de leur alimentation tout produit contenant des arachides ou dont l’étiquette indique une possibilité d’en contenir. Elles doivent aussi éviter l’huile d’arachide puisqu’elle peut contenir des particules de protéines, qui sont la cause de l’allergie. De plus, il est jugé prudent de s’abstenir de consommer des noix en général (fruits à écale et oléagineux), puisque celles-ci ont aussi un potentiel allergénique élevé et qu’elles sont souvent manipulées et distribuées par les entreprises spécialisées dans les arachides.

Calculs urinaires. Certaines personnes peuvent se voir recommander l’adoption d’une alimentation restreinte en oxalates afin de prévenir les récidives de calculs rénaux ou urinaires (aussi appelés lithiases urinaires). Les oxalates sont des composés qu’on retrouve naturellement dans plusieurs aliments, incluant les arachides. Il est donc préférable que ces personnes évitent d’en consommer.

Aflatoxine. L’arachide peut être contaminée par une moisissure invisible à l’oeil nu qui produit une toxine cancérigène appelée aflatoxine20. Bien que l’ACIA surveille les taux d’aflatoxine des aliments susceptibles d’en contenir, il demeure prudent d’éviter la consommation d’arachides tachées, noircies, rances ou moisies.

Arachide

Recherche et rédaction : Annie Bédard, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.
Collaboration
 : Louise Corneau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval et Jasmine Coulombe, étudiante en nutrition, Université Laval
Révision scientifique
 : Sonia Pomerleau, Dt.P., M.Sc., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval
(août 2006)

L’arachide au fil du temps

Le terme « arachide », qui est apparu dans la langue française à la fin du XVIIIe siècle, vient du latin arachidna, emprunté au grec arakidna ou arakos, qui désignait originalement la « gesse », une autre légumineuse (parente des pois de senteur) qui ressemble à l’arachide.

Le terme « cacahuète » est apparu au début du XIXe siècle. Il vient de l’espagnol cacahuate, emprunté au nahuatl, tlacucahuatl, qui signifie littéralement « cacao de terre », le cacao étant également une plante d’origine sud-américaine.

En Europe, « cacahuète », que l’on trouve également sous les graphies « cacahouète » et « cacahouette », prévaut, tandis qu’au Québec, on préfère « arachide ». On écrit aussi parfois « pinotte », francisation de l’anglais peanut.

On a longtemps pensé, et certains l’affirment encore, que l’arachide venait à la fois de l’Amérique du Sud et de l’Asie, mais l’hypothèse d’une origine strictement sud-américaine semble faire aujourd’hui l’unanimité chez les chercheurs. Elle aurait été domestiquée 2 000 ans ou 3 000 ans avant notre ère par les prédécesseurs des Indiens Arawaks vivant dans les vallées fertiles du Paraguay, avant de se répandre vers le Sud-Ouest et le Nord-Est du Brésil ainsi que vers la Bolivie, où de nombreuses espèces, dont son ancêtre présumé A. monticola, poussent encore à l’état sauvage. Par contre, A. hypogeae ne se rencontre qu’à l’état cultivé, indice du grand avancement des sociétés précolombiennes, qui maîtrisaient la sélection et l’amélioration des plantes destinées à leur alimentation.

Depuis l’Amérique du Sud, elle est remontée vers le Mexique et les Caraïbes. Après la conquête de l’Amérique, les Espagnols l’introduiront en Europe, de même que dans les Philippines, en Chine, dans le sud-est de l’Asie et à Madagascar, tandis que les Portugais l’établiront en Afrique.

Comme bien d’autres plantes d’origine sud-américaine, elle ne parviendra en Amérique du Nord qu’après avoir fait un long détour par l’Europe et l’Afrique, voyageant avec les esclaves qu’on amenait par bateau depuis le continent noir. Encore aujourd’hui, aux États-Unis, on cultive des variétés qui ont été sélectionnées par les Africains.

Les Américains se contenteront d’abord de donner l’arachide en nourriture à leurs cochons, leurs poules et leurs dindes. Les choses changeront durant la guerre civile où la nécessité de fournir aux troupes un aliment nutritif et peu coûteux poussera à la cultiver pour leur usage, puis pour celui de la population en général.

Aujourd’hui, l’arachide est produite dans toutes les régions tropicales et sud-tropicales du monde. Du fait de la lenteur de sa croissance sous les climats frais, elle est peu propice à la culture dans le Nord, quoiqu’on en produise de petites quantités dans le sud de l’Ontario.

On tire également de l’arachide une huile largement utilisée en cuisine, ainsi que des protéines et des isolats de protéines, de la farine et une semoule qui servent à enrichir une multitude de préparations industrielles. Enfin, on en fait du beurre d’arachide.

Usages culinaires

Pour accéder à d’autres recettes, vous pouvez vous rendre sur le site de recettes de cuisine CuisineAZ.com, qui propose entre autres, les recettes suivantes : poulet sauce arachide, sauce d'arachide, recettes à base de pâte d'arachide

Bien choisir

Paradoxe sur le gras
Les arachides rôties à sec sont parfois plus riches en gras que celles qui sont frites dans l’huile (ces dernières sont habituellement vendues sous l’appellation « arachides rôties »).
  • Beurre d’arachide. Les produits industriels contiennent habituellement du sel, des conservateurs chimiques, des arômes et des sucres ajoutés. De plus, pour en préserver la stabilité, on leur ajoute des huiles hydrogénées (source de gras trans). On trouve dans le commerce des beurres naturels simplement composés d’arachides broyées. De nombreuses épiceries disposent également de moulins électriques permettant de fabriquer son beurre avec des arachides vendues en vrac. Soulignons que, dans le beurre d’arachide naturel, il n’est pas rare que l’huile remonte à la surface, phénomène normal que l’on peut corriger en remuant le tout avec un couteau. Une fois entamé, le beurre d’arachide naturel ne se conserve qu’une semaine ou deux à température ambiante, mais deux mois au réfrigérateur.
  • Huile. L’huile d’arachide du commerce est généralement extraite à chaud à l’aide d’un solvant chimique, puis désodorisée, décolorée, ultrafiltrée. Elle peut renfermer des conservateurs chimiques (BHT, BHA). Peu dispendieuse, c’est celle que l’on retrouve dans toutes les épiceries. L’huile d’arachide pressée à froid est rare au Québec, mais on en trouve en France où elle est pressée à partir de grains torréfiés, ce qui lui confère une saveur appréciée en cuisine. Décantée et filtrée, elle est ensuite embouteillée dans un contenant opaque pour en garder toutes les propriétés nutritives et l’arôme. Elle ne subit aucune autre transformation. Quant à l’huile d’arachide de culture biologique, elle est coûteuse à produire, si bien qu’on en trouve rarement au Québec. L’arachide est unique parmi les légumineuses, car sa graine entrepose plus d’huile que de glucides.

Apprêts culinaires

Le beurre d’arachide
Le beurre d’arachide, que l’on appelle « pâte de cacahuète » en Europe, est apparu sur le marché américain en 1890. Vu sa richesse en protéines et sa faible teneur en glucides, il a d’abord été considéré comme un aliment santé destiné aux malades.

Les arachides offertes dans le commerce sont habituellement rôties, qu’elles soient décortiquées ou en écales. On peut cependant apprêter soi-même les arachides crues :

  • Rôties : les disposer en une seule rangée sur une plaque de métal et rôtir 15 à 20 minutes dans un four réglé à 175 °C (350 °F). Les assaisonner ensuite avec du sel, du sel d’ail, du parmesan râpé, du piment en poudre, de la cannelle, du cumin, des fines herbes séchées et moulues, ou toute autre épice de son choix.
  • Bouillies : mises à bouillir dans l’eau, elles acquièrent une texture moelleuse que ne permettent pas les autres modes de cuisson. Les manger telles quelles à la collation ou les ajouter aux soupes, aux salades, aux ragoûts, etc. Elles constituent une excellente solution de rechange aux châtaignes d’eau employées dans la cuisine chinoise. On les fera d’abord tremper une nuit dans l’eau avant de les cuire à feu très doux pendant huit à dix heures. Ajouter de l’eau au besoin. En Afrique, on les fait bouillir avec du piment, ce qui est censé les rendre plus digestes.
Astuce
Pour éliminer la peau des arachides crues, on peut les blanchir ou les rôtir trois à cinq minutes au four, ou encore les congeler toute une nuit. Dans tous les cas, on les frottera ensuite entre les mains.

Entière, pilée, moulue ou transformée en pâte, l’arachide se prête à de nombreuses préparations culinaires. Grâce à sa richesse en protéines, elle peut remplacer, en tout ou en partie, la viande ou le poisson, comme cela se fait couramment en Asie et en Afrique.

  • Poulet à la mexicaine. Cuire le poulet, découpé en morceaux, dans une sauce composée de tomates, d’arachides, d’ail, d’oignon, de bouillon de poulet, de cannelle et de piment (ces ingrédients sont d’abord passés au mélangeur).
  • Sauce satay. En Indonésie et en Malaisie, cette sauce accompagne habituellement les brochettes de viande ou de crevettes, mais rien n’empêche de s’en servir pour assaisonner des brochettes de légumes (tomates, oignons, poivrons, aubergines, champignons) et de tofu. Faire revenir les arachides dans l’huile et les passer au mélangeur ou les piler. Les cuire avec de l’eau, du sucre ou du miel, et une pâte de piments mêlée de sel, d’échalotes et d’ail. On peut également se servir de beurre d’arachide pour faire la sauce et remplacer la pâte de piment maison par une sauce sambal (sauce piquante indonésienne) du commerce.
  • Agrémentée de noix de coco râpé et de jus de citron, la sauce satay assaisonne la salade gado-gado, composée de pommes de terre bouillies, ainsi que de légumes à peine blanchis afin qu’ils gardent tout leur croquant : carottes, haricots verts, choux-fleurs, germes de soya. On sert le tout sur des feuilles de laitue avec des rondelles de concombre et des oeufs durs tranchés.
  • Rempeyek kacang. Ces galettes traditionnelles d’Asie du Sud-Est accompagnent le riz et le curry ou se dégustent à l’apéritif. Pour les préparer, couper des arachides en deux (le long de la ligne de séparation entre les deux moitiés), les mettre dans un bol et les recouvrir d’une pâte ayant la consistance d’une pâte à crêpe et qui est composée de lait de coco, d’eau, de farine de riz et de farine de maïs, de pâte d’épices (ail, échalotes, curcuma, graines de coriandre et, si l’on en trouve, feuilles de limettier). Faire cuire dans l’huile le mélange arachides et pâte à crêpes une cuillerée à la fois, jusqu’à ce que les arachides soient légèrement dorées.
  • Couscous mboum. Ce plat africain se prépare avec du poisson frais et du poisson séché mis à cuire une demi-heure dans l’eau. Parallèlement, on fait cuire des feuilles de chou (si désiré, prendre l’une des nombreuses variétés de chou chinois) une demi-heure à la vapeur ou dans l’eau. Piler des arachides et les passer au tamis. Broyer les résidus d’arachides avec de l’oignon. Cuire, pendant une heure, chou, pâte d’oignon et d’arachide, farine d’arachide tamisée, poisson débarrassé de ses arêtes et un petit piment fort. Servir avec du couscous, de millet si possible.
Les gnama-gnama du Sénégal
Ce mot générique désigne les friandises que l’on peut trouver à toute heure dans les villes du Sénégal. Des vendeurs itinérants les offrent à l’angle d’une rue ou devant les boutiques. La plus courante est l’arachide grillée sans huile dans le sable.
  • Rouleaux printaniers. Étaler au centre d’une galette de riz une sauce composée de moutarde au miel, de beurre d’arachide, de sauce Hoisin, de sauce chili, de jus de lime et de gingembre râpé. Déposer sur la sauce des lanières de poulet, de l’oignon vert haché, du céleri tranché, des germes de soya et des arachides rôties et hachées. Façonner un cylindre en roulant la galette, couper en deux et servir.
  • Plats thaïlandais. En Thaïlande, on ajoute des arachides non salées et hachées dans les plats de currys à base de lait de coco. On les sert également en apéritif en les disposant sur une assiette avec divers autres ingrédients : noix de coco râpée et rôtie au four, oignons verts finement émincés, quartiers de lime pelés, gingembre râpé, petites crevettes séchées, petits piments forts. Les convives farcissent avec les ingrédients de leur choix une feuille de laitue ou d’une autre plante et la referment pour en faire une bouchée qu’ils trempent dans une sauce composée des mêmes ingrédients passés au mélangeur.

Conservation

Rôtie : dans un endroit frais et sec ou au réfrigérateur. Décortiquée, trois mois; dans son écale, neuf mois.

Crue : dans un contenant hermétique, trois mois au réfrigérateur, six mois au congélateur.

Beurre d’arachide naturel (sans conservateur chimique) : une fois entamé, une semaine ou deux à température ambiante, deux mois au réfrigérateur.

Huile d’arachide : l’huile raffinée se conserve indéfiniment à la température ambiante.

 

   
     
     

 

Liens  utiles

http://www.supplementscanada.com/

http://www.amazon.com/Sports-Nutrition/b/ref=sv_hpc_4?ie=UTF8&node=6973663011